mercredi 31 octobre 2012

Pour la pub, on sait faire! "Say Oui to Innovation, Invest in France" dans le WSJ

Cette pub apparaît en ce moment sur le site AllThingsD, qui n'est autre que la section nouvelles technologies du Wall Street Journal.

Au moment ou le pays bouillonne sur les mesures fiscales, et anti-capitalistes, du gouvernement actuel, c'est quand même sympa de voir que l'argent des contribuables continue de promouvoir l'investissement en France. 

Sauf que tout investisseur américain qui demanderait à son conseil juridique ou fiscal de faire un petit rapport sur les avantages de s'installer en France ou en Irlande ou ailleurs en Europe, serait rapidement découragé.

Alors pourquoi faire de la pub quand on a un produit qui n'est vraiment pas compétitif...

lundi 29 octobre 2012

Les Pigeons tirent leur révérence

La médiatisation rend l’enjeu soulevé par les #geonpi  «polémique et politique » …
 
Monsieur Montebourg qui, samedi soir au Congrès du PS, dénigre les Pigeons avant … d’en appeler à « une économie de l’innovation » avec « une finance au service de l’économie réelle »… Monsieur Maurel qui, à ce même congrès, nous désigne comme un « quarteron de millionnaires connectés »…
 

Caricature électoraliste, posture politique, gesticulation médiatique, non écoute des vrais enjeux…
 

Les #geonpi ont donc décidé ce week end de suspendre leurs actions jusqu’au vote de la loi de finances par le Parlement : continuer à « presser » semble contre-productif… J’ai voté pour cette suspension lassé et frustré que je suis par l’attitude du « politique » à l’égard de ceux qui n’ont d’autres envies que de « construire des belles boîtes », trouver les financements nécessaires, créer des emplois et, si possible, … rester en France .
 

Madame Pellerin aurait pu être « la » Ministre des PME et de l’innovation si, au lieu de voir en nous un groupuscule de droite, elle avait entendu notre alerte concernant les risques portant sur la chaîne de financement et notamment le rôle-clé joués par les « business angels ». Une belle occasion ratée !
 

Monsieur Hollande aurait pu montrer aux entrepreneurs de croissance qu’il compte vraiment sur eux en donnant une suite à l’appel à concertation que 3.000 d’entre eux (représentant 100.000 emplois) lui ont remis la semaine dernière. Il n’a même pas accusé réception de ce manifeste !
 

Messieurs et Mesdames nos gouvernants et élus parlementaires, vous avez tous les éléments dans cette tribune pour « amender » de façon juste et efficace le projet de loi de finances.
 

Je suis à votre disposition avec mes amis co-rédacteurs du « Manifeste des entrepreneurs » pour vous éclairer sur ce qu’il conviendrait de faire pour ne pas affaiblir et entraver l’écosystème numérique. Je sais également que les autres secteurs d’avenir : biotech, medtech, cleantech, logiciel, jeu vidéo et tous les autres secteurs de croissance, font le même constat que nous sur les effets « anti-croissance et récessifs » de votre réforme « improvisée » qui, en l’état, propagerait un virus mortel pour les bébé-entreprises, extrêmement handicapant pour les jeunes entreprises et très affaiblissant pour les entreprises parvenant à l’âge adulte.
 

Bâtir des entreprises est plus compliqué et plus long que construire des logements locatifs mais c’est au moins aussi utile dans un pays au taux de chômage endémique. La création d’emplois dans les secteurs d’avenir, c’est important. Non ?

Nous comptons donc tous sur vous. Il s’agit simplement d’une question essentielle pour l’avenir de notre pays. 


#geonpi-ment votre !

par Jean-David Chamboredon

lire l'article en entier.

vendredi 26 octobre 2012

Quand nos élus délaissent les entreprises françaises et préfèrent les américaines

 
Notre classe politique sait prendre du bon temps
 
Ils sont partout, pour expliquer qu'il faut implanter plus de sociétés en France ! Fleur Pellerin à Boston, Holland à New York, Delanoe chez Twitter en Californie (on se demande pourquoi et sur quel budget ??). Ils se félicitent de leurs actions, je m'en étrangle presque!
Une fois de retour, ils sont tellement heureux de recevoir Google. C'est vrai, les boites françaises, c'est chiant. C'est plus marrant de s'afficher avec le riche Schmidt. Sans compter que les riches français, ils risqueraient de vous égorger avec vos 75% :)
Je leur accorde, c'est toujours plus sympa de faire la fête et de se montrer beaux en terres libérales que de rester en France pour travailler sur de vrais dossiers! 
Je suis en colère!
Vous allez me dire: c'est bien, ils se bougent. Oui, mais:
- D'une part on n'a pas besoin de faire la promotion de l'"attractivité" d'une région ou d'un marché. Il y a des fiscalistes, des analystes, des gens dont c'est le métier d'étudier ce qui est valable ou non pour la croissance d'une société. Et ce n'est pas en criant au monde entier qu'il est bon de s'installer en France que ça changera les chiffres que savent traiter ces experts. C'est même un aveu de faiblesse d'avoir à le faire.
- On les attend en France pour avancer sur des sujets très critiques...
- Et enfin, ils ne comprennent vraiment rien à la valeur que créée une société!
 
Que rapporte à la France une société US présente en France?
 
4000 sociétés US seraient présententes en France. La belle affaire! Il s'agit généralement de bureaux de vente. Un peu comme dans les pays en voie de développement, on installe des "sales offices" pour vendre un maximum de produits, et on prend soin de ne pas partager le savoir faire localement pour préserver son avance concurentielle. Et plus c'est virtuel, plus il est facile de se dédouaner de la fiscalité locale. Notre passé colonialiste devrait pourtant nous avoir appris de quoi il en retourne... 
Des exemples?
Amazon, la marque préférée des français, déclare un bénéfice sur la france qui est proche de zéro, et ne paie donc presque aucun impôt ici. Coté emplois? Des coursiers, et probablement un peu de centre d'appels. Une création de valeur bien faible, mais surtout... si c'était des sociétés françaises qui faisaient le travail d'Amazon, ce serait des impôts, des emplois qualifiés et beaucoup de savoir faire développés en France.
Google? 350 employés en France sur les 54 000 que compte le groupe. Pourtant la France représente plus de 5% du CA du groupe. Ils ne sont pas fous chez Google, ils ont bien compris qu'ils avaient interêt à ne rien partager. Je vous ferai bien le ratio chiffre d'affaire / employés, mais j'ai peur de m'étrangler là aussi. Est-ce que l'écosystème Français profite du savoir faire de Google? Bien sûr que non. Et si vous vous êtes déjà baladés dans les couloirs de Google en France, vous avez constaté comme moi qu'il y a surtout des expats qui viennent en France passer quelques années et repartent aussi vite. Concernant les taxes payées sur le territoires…
Dois je continuer le raisonnement ?
Seuls les centres de décisions crééent de la valeur à long terme pour une nation
Petite leçon à usage des (trop nombreux) élus qui n'auraient jamais mis les pieds dans une société: Le siège d'une entreprise est l'endroit ou l'on créée, ou l'on décide, ou l'on développe un savoir faire unique. C'est ce centre nevralgique qui apporte de la valeur à un pays sur le long terme.
Un bureau de vente, c'est là ou l'on s'arrange pour prendre l'argent localement, et le rapatrier ailleurs.
Quand on fait du marketing, on a l'habitude de dire qu'il faut s'occuper avant tout de ses clients existants, c'est eux qui sont les plus à même de faire rayonner votre marque. Le gouvernement devrait s'inspirer de ces bonnes pratiques et s'interesser dabord aux entreprises et entrepreneurs locaux !
Que faut il faire?
Chers élus, occupez-vous des entreprises qui sont déjà présentes en France. C'est leurs succès qui décidera d'autres entreprises à s'installer chez nous. Vous devez créer les conditions du développement de nouvelles entreprises par des entrepreneurs locaux en priorité. Les autres viendront d'eux même, conseillés par des fiscalistes et des analystes dont le metier est de leur indiquer le chemin de la croissance. Votre parole n'a, sur ce sujet, AUCUN crédit auprès des décideurs. Surtout auprès des étrangers. AUCUN.
Vous devez passer du temps à bien comprendre comment fonctionne cet écosystème plutôt que de parcourir le monde pour faire des discours qui n'ont aucune raisonnante et surtout aucun sens. Vous pensez pouvoir importer le modèle américain en France? Avec la politique que vous mettez en place en ce moment? NO FUCKING WAY! (vous l'avez entendu cette expression là bas…)
AU BOULOT mesdames, mesdemoiselles, messieurs!
 
Ajout suggéré par un lecteur sympatique: Jean-Philippe Fleury, Pdg de Materiel.net : « Pourquoi subventionner Amazon ? », le coup de gueule du patron de Materiel.net (made in France) contre les subventions françaises versées à Amazon...

4 French Investment funds are leaving France


Earlier this week, a tweet from Captain Dash founder and France’s “Digital Champion” for the EU, Gilles Babinet, got a fair amount of attention. This may be perhaps because Babinet’s tweet claimed that he knew of four different French investment funds who will be leaving France directly because of the tax changes. Just days later, the National Assembly (read: House of Reps) approved President Hollande’s controversial Tax changes, which, among other things, will raise the Capital Gains tax for VCs.
While the #geonpi managed to save entrepreneurs, it seems that the VC are being thrown under the bus. While #geonpi spokesperson Jean-David Chamboredon, GM of French VC firm ISAI (Blablacar, Commerce Guys, Shopmium, & more) continues to make TV appearances it seems that the movement has run out of steam, with only days until the French senate will approve the modified tax changes.

I contacted Babinet to get specifics on the investment funds, and while he can’t reveal every detal, he did say that Argos Soditic, a European Private Equity firm who, while they have not invested in many notable French web startups, have invested in France since 1989, represent nonetheless a loss for France. Babinet confirmed that “every significant asset holder is fleeing the country,” in response to the rising taxes on Capital Gains, as well as, likely, the 75% on personal income above €1 Million.
With companies like Criteo poised to IPO in the next year, returning investments to French VCs like Elaia Partners, these new tax changes represent a big dip in earnings for people like Marie Ekeland, who was the first VC to back Criteo, now worth an estimated $800M.

Comment bâtir la communauté de sa marque?

Comment réagiriez-vous si votre patron vous proposait de concevoir une communauté virtuelle pour promouvoir votre entreprise? Sauriez-vous quels éléments considérer afin d’assurer le succès commercial de cette initiative?

J’aborderai ces questions en m’inspirant des 7 principes de base mis en lumière par les chercheuses Susan Fournier et Lara Lee dans leur article, Getting Brand Communities Right du Harvard Business Review Magazine. Suite à la lecture de ce billet, vous pourrez questionner la pertinence d’une communauté virtuelle en tant que stratégie utilisée pour promouvoir l’image de marque de votre entreprise.

7 principes de base
 

  • Une communauté de marque n’est pas seulement une initiative marketing, mais aussi une stratégie d’entreprise.

Une communauté virtuelle ne se conçoit généralement pas selon la même logique qu’une campagne de marketing traditionnelle, c’est-à-dire acquérir un maximum de clients à court terme pour ensuite délaisser ces derniers au moment où la campagne prend fin. Les managers doivent être conscients que pour fonder une véritable communauté de marque, celle-ci doit s’inscrire à même la stratégie de l’entreprise ou son business modèle. En effet, une communauté virtuelle évolue à moyen et à long terme de manière à englober les trois facettes du marketing soit l’acquisition, la satisfaction et la rétention des clients. C’est donc pour cette raison que la communauté requerra un budget s’échelonnant sur plusieurs trimestres afin que les managers aient les ressources disponibles pour soutenir une équipe dédiée au projet pendant toute l’année. Ce faisant, l’équipe pourra établir un véritable lien entre l’entreprise et les clients ce qui permettra à l’entreprise d’être constamment à l’écoute des besoins des membres de la communaut
é et ainsi, démontrer une volonté à converser avec ces derniers. Harley Davidson est considérée comme une pionnière de cette approche, ainsi que Sid Lee; à eux deux ils insufflent cette vision à la marque Adidas Originals.
 

  •  Une communauté de marque n’existe pas au service de l’entreprise. L’entreprise est au service de sa communauté.

Pour qu’une entreprise réussisse à créer une communauté, elle doit comprendre que les futurs membres ne constitueront pas un groupe d’individus homogène caractérisé par le même besoin de reconnaissance sociale qui pousse ces derniers à s’associer à une marque ou à un groupe. En considérant cet aspect fondamental, l’entreprise pourra réellement être au service de sa communauté et ainsi répondre plus précisément aux différents besoins évoqués par ses membres. Par exemple, certains individus se joignent à une communauté afin d’y obtenir un support émotionnel ou un encouragement, d’explorer des façons d’aider les autres ou d’y cultiver des intérêts afin de pouvoir accomplir leurs propres activités.

Créer et développer un business sur une niche

1 – Pourquoi choisir un marché de niche plutôt que le grand public.

Un marché de niche est plus exigeant, mais il permet de se placer comme leader dans son domaine et donc de maximiser son influence sur une communauté (et donc d’être incontournable).

Par exemple, le marché des personnes qui font de la musique (et non pas de ceux qui aiment de la musique, ce qui est très différent) est très petit… Par comparaison le C.A. de cette niche est tout juste équivalent à celui du grille pain en France !

Pourtant AudioFanzine.com fait vivre une dizaine de personnes, et l’entreprise ne cesse de se développer…

L’idée de base était à l’inverse de la plupart des entreprises : au lieu de cibler le plus de prospects en s’adressant au plus grand nombre, Philippe a décidé dès le départ de cibler les passionnés de musique comme lui.

En effet il faut mieux faire très bien et être LA référence avec un petit nombre de prospects, que d’être moyen pour un grand nombre de prospects.

Pour cela il y a quelques pré-requis :
- Etre passionné et expert de son domaine, afin de savoir exactement quels sont les besoins des clients. La connaissance du métier et des clients fait la différence.


- Apprendre à déléguer, car tout le monde n’a pas forcément toutes les compétences, mais aussi pour faire grandir son entreprise car à un moment donner il faut se donner les moyens de grandir.
- Fédérer une communauté existante, en particulier via les Forums et Facebook. Il faut noter d’ailleurs que les forums s’adressent plus à des questions précises et pointues (et Google privilégie encore ces medias dans les recherches), tandis que Facebook est plus axé sur les sujets un peu plus légers et moins sérieux.

Plus vous ciblerez une niche précise, moins vous aurez de concurrence sur ce secteur, et moins la concurrence sera forte… Le problème reste de rentabiliser son activité sur un petit nombre de prospects.

Quelques conseils simples si vous voulez créer votre propre business à partir de votre passion :

Le capital investissement, pour financer qui et quoi ?

1- Faire œuvre commune

L’entrepreneur va apporter un prototype, un brevet, une entreprise déjà en fonctionnement depuis plusieurs années. La société de capital investissement va apporter ses conseils en management, stratégie, finance et son carnet d’adresses mais surtout de l’argent.


2- Les risques

    Le risque de faillite : L’entrepreneur va prendre en compte:

Risque A: la perte potentielle des sommes investies dans la société.

Risque B: un coût d’opportunité qui représente l’équivalent salaire qu’il aurait perçu s’il n’avait pas créé son entreprise. « Vous comprenez monsieur le financier si j’étais salarié au sein du groupe DUMOULIN je toucherais un salaire de 100 000 euros par an ».

La société de capital investissement va prendre en compte un seul risque: la perte potentielle des sommes investies dans la société.

    Le risque de rentabilité

Le risque pour la société de capital investissement est que l’entreprise n’atteigne pas un niveau de rentabilité jugé suffisant. Une entreprise qui afficherait des résultats constants ne constituerait pas une bonne « affaire » pour la société de capital investissement. En effet il lui serait difficile de réaliser une plus value sur la cession des actions si la société bien que rentable présente des résultats stagnants. Pour justifier le prix de vente par action à 200 euros alors qu’elles ont été achetées 100 euros mieux vaut montrer que dans l’intervalle la société a créée plus de valeur.

    Le risque d’illiquidité

La société de capital investissement a fait l’acquisition de titres de votre société afin de financer vos projets de développement. Cette collaboration est sur du moyen terme, dans la mesure où celle-ci a comme objectif de revendre sous 5 ans en moyenne les actions. Ce faisant pendant une période non déterminée précisément la société de capital investissement ne va pas pouvoir vendre ses titres, elle est donc dans l’impossibilité de rendre « liquide » au sens financier du terme ses actions.

Dans le cas d’une entreprise innovante la société de capital risque va devoir attendre la fin de la phase de prototypage, la fin des premières démarches commerciales et de production avant de pouvoir envisager la cession des titres à un industriel par exemple. Le problème réside lorsque l’entreprise ne présente pas une situation économique suffisamment attrayante pour que la société de capital investissement trouve un repreneur de ses titres. Dans ce cas elle se trouve collée à l’entreprise, et donc ne peut pas rendre liquide sa participation. Elle ne peut que constater une immobilisation financière qui la prive d’autres opportunités. De nombreuses sociétés de capital investissement ont connu cette problématique notamment suite aux investissements réalisés pendant la « bulle internet ». Depuis 5 ans la situation est de nouveau plus saine et globalement les sociétés de capital investissement ont retrouvé des marges de manœuvres.

3- Le partage des fruits

samedi 13 octobre 2012

ENTREPRENEURIAT: Devenez l'entrepreneur qui est en vous

Qualités essentielles d'un entrepreneur gagnant

Vous souhaitez créer une entreprise, mais vous ne savez pas ce que ça suppose que d’être un entrepreneur ou hésitez encore à vous y mettre. Avez-vous encore des doutes sur vos capacités. Ou mieux vous y êtes déjà- mais avec quelques difficultés- c’est normal. Mais qui boostera cet entrepreneur en vous?

Qui le réveillera s’il continue de dormir ? Vous aussi vous pouvez vous y mettre et devenir un entrepreneur gagnant. Commençons alors par examiner ce qu’est un entrepreneur.

L’entrepreneur est cette personne qui organise, prend et assume le risque de créer une affaire. Ce n’est pas ce que tout le monde croit. La perception que les gens ont souvent de l’entrepreneur est qu’il est cette personne :

  •     Qui a dû avoir chômé.
  •     Dont on ne peut dire exactement quand il a commencé.
  •     Qui est forcément riche.
  •     Qui est forcément un vendeur habile dont il faut se méfier.
  •     Qui doit aimer la magouille (un affairiste !).

Il ne s’agit là que de stéréotypes, des cliqués au sujet de ceux qui se lancent en affaires. C’est vrai, on ne peut jamais savoir ce que peut supposer une aventure dans le monde des affaires : il y a ce que d’aucuns appelleraient « les deals où on pourrait être amener à sacrifier son épouse s’il le faut ». Mais je crois qu’être un entrepreneur, c’est avoir cet état d’esprit communément désigné sous le vocable « Esprit entrepreneurial ». C’est ce que vous réveillerez si vous voulez réveiller l’entrepreneur qui sommeille en vous

L’esprit entrepreneurial.

Peut-être que vous avez eu à cohabiter avec des entrepreneurs ou que vous êtes un entrepreneur vous-même et avez des collègues. Il y a toujours cet état d’esprit, cette disposition présents chez ceux que vous considérez effectivement comme de vrais entrepreneurs. Ils ont certaines caractéristiques qui leur sont communes et qui constituent l’essence d’un entrepreneur. Résumons-nous à celles-ci. L’entrepreneur est :

Les 3 stratégies de la startup

Si depuis ces dernières années vous vous êtes intéressé de près ou de loin à l’univers de la startup, vous savez à quel point le « lean startup management » est devenu LA référence méthodologique. Cette méthodologie reprend des principes clefs de la méthodologie programmation éponyme. Pour résumer rapidement :

  •     Eliminer les choses inutiles
  •     Augmenter le potentiel d’apprentissage dans tout ce qui est fait
  •     Décider le plus tard possible
  •     Livrer aussi vite que possible
  •     Rendre les équipes autonomes
  •     Renforcer l’intégrité interne
  •     Prendre du recul

L’idée est de ne pas s’enfermer dans un développement en cascade habituel, où un résultat prédéfini est donné en objectif, les équipes se répartissent les tâches et à la fin on recolle les morceaux pour avoir le produit. La méthodologie « lean » prône la souplesse et vise à interagir rapidement avec les clients. Des prototypes sont donnés dès que possible aux clients, on apprend des premiers retours et on améliore au fur et à mesure. La satisfaction des clients est obtenue parce que l’on arrive ainsi à se concentrer dès le départ sur ce qui concerne vraiment les clients. Une bien belle théorie qui semble parfaitement adaptée à la startup. Eric RIES et Steve BLANK en sont devenu des évangélistes reconnus et appréciés à juste titre . Je suis d’ailleurs très souvent en situation d’amener mes clients très technophiles vers ces méthodes. En allant directement se confronter aux clients, on évite de créer un gadget complexe pendant trois ans, pour se rendre compte que cela n’intéresse personne sur la planète (ou que tout le monde trouve cela passionnant, mais que personne n’est prêt à acheter – ce qui est tout aussi problématique).


lire

C’est l’histoire d’une femme chef d’entreprise courageuse…

J’ai rencontré cette femme il y a quelques années, peu de temps après le décès tragique de son mari, PDG et fils du fondateur de cette importante PME familiale. A cette période-là, elle était évidemment bouleversée et se retrouvait seule face à l’angoisse, la peur et, bien sûr, la tristesse.

Que faire de l’entreprise ? La conserver ? La vendre ? A quoi bon tous ces efforts ?

S’agissant d’une belle enseigne régionale, plusieurs concurrents étaient alors venus rencontrer cette femme pour lui proposer de reprendre l’affaire. Mais, pour honorer la mémoire de son défunt mari et pour garder le nom familial et ses valeurs, elle décida de poursuivre ses efforts, seule.

Après quelques mois douloureux, elle prit conscience qu’elle n’était absolument pas préparée à la gestion de son entreprise, au management, à l’organisation ; elle décida alors de faire appel à un  consultant. Après avoir rencontré certains de mes confrères, elle décida de se faire accompagner par mon cabinet. Ce fut une belle rencontre.

Nous avons alors bâti ensemble un plan de développement et d’organisation, repensé l’outil de production et adapté la logistique. Nous avons surtout communiqué, aussi bien en interne (il fallait bien sûr rassurer les salariés), qu’à l’extérieur de l’entreprise (il fallait aussi rassurer très vite les banquiers et autres partenaires financiers).

Cet accompagnement a duré plusieurs mois, à raison de quelques heures par semaine afin de traiter les dossiers et l’aider à fixer les priorités. A ce moment-là, l’entreprise perdait de l’argent et sa trésorerie était dans le rouge. Il fallait agir vite.

Sous ma recommandation, ma cliente accepta ensuite de renforcer son équipe avec l’arrivée de nouveaux talents qui, outre leur énergie et leur motivation, apportèrent des techniques et des méthodes améliorant considérablement la situation de cette entreprise. Avec le courage de cette femme à la tête de son bateau et un équipage talentueux, la situation commença alors à s’améliorer avec des indicateurs qui passèrent au vert.


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13 raisons pourquoi la plupart des entreprises font faillite

Pour toute entreprise, les chances de réussite sont contre elles dès le début. En fait, près de neuf entreprises sur 10 feront faillite dans les cinq ans après leur démarrage.

Ayant la chance de collaborer avec une multitude d'entreprises - de fondateurs expérimentés à des first-timers - vous commencez à reconnaître les caractéristiques de celles qui vont être gagnantes.

Mais quels sont les traits perfides qui sont responsables de la disparition de la plupart des entreprises? Voici les réponses de certains des experts:

1. Des valeurs non-définies

Les entrepreneurs ont besoin de définir leurs valeurs, qui guident toutes leurs prises de décision, insiste l'emblématique
conférencier motivateur Tony Robbins. Si vous savez ce que vous appréciez le plus et ce que vous attendez le plus de votre vie - que ce soit l'amour, la santé, le succès, la liberté, le pouvoir ou le confort - Robbins note que vous pouvez prendre des décisions plus efficaces et plus rapides. Il a ajouté: "Vos croyances déterminent si oui ou non vous vous sentez en phase avec vos valeurs - elles peuvent vous limiter comme elles peuvent vous libérer." Par où commencer? Posez-vous cette question: "Qu'est ce qui est le plus important pour moi dans ma vie?" et tenez vous à cette liste de valeurs.

2. Le business plan ne cible pas un marché clair et bien précis


La plus grande erreur à ne pas faire lorsque vous rédigez un plan d'affaires est de ne pas avoir un public cible à l'esprit, suggère Michael Miller, auteur de 75 livres. En fin de compte, il a déclaré que ces entreprises finissent par créer quelque chose de générique, sans objectif ou un but bien défini. «Voyant les choses autrement", a souligné Miller, «si vous ne savez pas qui est votre public cible, vous ne savez vraiment pas pourquoi vous créez un plan - et un plan sans objectifs est pas un plan voué à l'échec».

3. Juste des rêveurs 


Imprégnez vous de votre cœur de métier car le marché ne reconnait à long terme qu'une performance exceptionnelle, souligne Brian Tracy. En revanche, une performance moyenne mène à l'échec et à la frustration. Son conseil: "Lire tous les magazines dans votre domaine. Lire et étudier les livres plus tard. Assister aux cours et séminaires donnés par des experts dans votre domaine. Adhérez à votre association professionnelle, assistez à toutes les réunions et impliquez d'autres personnes dans votre domaine».

4. Avoir peur de perdre

Les erreurs inspirent les gagnants, note Robert Kiyosaki. «Le plus grand secret des gagnants est leur incapacité de s'inspirer d'autre chose qu'un objectif gagnant: ainsi, ils n'ont pas peur de perdre." Kiyosaki a expliqué qu'il y a une grande différence entre perdre et avoir peur de perdre. "if faut jouer pour gagner et non pas pour ne pas perdre."

5. Peur d'être jugé

La crainte d'être jugé, d'avoir l'air stupide, de se tromper, d'être blâmé. Derrière toutes ces craintes se cache l'habile déguisement de la prudence. Et quand vous ne pouvez pas mettre toute la force de votre enthousiasme derrière vous et toute votre passion derrière une idée nouvelle, Kay North suggère que votre démarche sera mort-née. "Donc, si je me concentre sur l'inquiétude qui me ronge l'estomac, elle devient tellement grande que j'en suis paralysée." 

6. Ignorer votre instinct

L'écrivain Malcolm Gladwell a déclaré dans son best-seller, Blink: «... si nous voulons apprendre à améliorer la qualité des décisions que nous prenons, nous devons accepter le caractère inconnu de nos jugements." Il a poursuivi en disant, "Nous devons respecter le fait qu'il est possible de savoir sans savoir; pourquoi nous connaître et accepter que - parfois - nous sommes mieux de cette façon."

7. Le syndrome du "Je peux tout faire"

Si vous ne vous concentrez pas sur vos points forts et vous embauchez d'autres à prendre en charge le reste, vous vous mettez en difficulté, déclare Mark Wardell. "Etre bon en affaires ne signifie pas que vous devez être bon en tout, a-t-il déclaré, suggérant que des patrons d'entreprises doivent mettre davantage en avant la gestion de leur temps. "Lorsque vous investissez votre argent, vous vous attendez à retrouver un bénéfice», a expliqué Wardell. "Votre temps fonctionne de la même manière."

8. Pointer du doigt

Lorsque vous pointez du doigt quelqu'un, trois doigts reviennent vers vous. «Lorsque vous êtes impliqué dans quelque chose qui tombe en panne ou dans quelque chose dans laquelle une erreur est faite, vous êtes souvent à blâmer», écrit-il. "C'est juste plus facile de blâmer une autre personne." Avant de blâmer, Edwards affirme qu'il est toujours préférable de vous demander ce que vous auriez pu faire différemment vous-même; qu'est ce qui aurait pu éviter l'erreur.

9. Lutte contre le changement 

Accepter le changement, insiste Jack Welch, ancien PDG de GE. "Les chefs d'entreprises qui traitent le changement comme l'ennemi vont échouer ..." a-t-il déclaré. «Le changement est une constante, et la réussite vient de l'évolution constante des entreprises." Par conséquent, il est important de promouvoir une ouverture au changement et de voir le changement comme une opportunité - «un défi qui peut être atteint grâce au travail acharné."

10. En négligeant les points de contact

Tenir compte de chaque point à partir duquel votre entreprise est en contact avec un prospect: votre bureau, la réceptionniste, le site web, les cartes de visite, les ventes téléphoniques et ainsi de suite. Harry Beckwith souligne la nécessité d'étudier chaque point de contact, et d'améliorer chacun de manière significative. 

11. Mauvais packaging

Robert G. Allen a cité un innovateur qui passa des années et des dizaines de milliers de dollars pour la création d'un produit appelé Compact Classics, qui condense un grand classique dans un format de deux pages. Personne ne l'a acheté jusqu'à ce qu'il a été renommé. Il faut que le packaging et le branding accompagnent la finalité du produit, et non pas son processus de conception.

12. Culture de la bureaucratie

Jim Collins met en garde les entreprises à éviter toute bureaucratie, qu'il appelle «le cancer de la médiocrité." Il a expliqué: «La plupart des entreprises construisent leurs règles bureaucratiques pour gérer le faible pourcentage de mauvaises personnes, ce qui éloigne les bonnes personnes de l'équipe, ce qui augmente donc le pourcentage de mauvaises personnes dans l'entreprise, ce qui accroît la nécessité pour renforcer la bureaucratie ... " Un vrai cercle vicieux. La solution? Construire une culture de la discipline avec une éthique de l'esprit d'entreprise pour obtenir une alchimie magique de la performance supérieure et des résultats durables. "

13. L'étroitesse d'esprit

«La personne avec un esprit fermé devient rarement un leader suivi par ses équipes." En fait, on a souvent noté que l'intolérance signifie que l'on a cessé d'acquérir des connaissances. "Les formes les plus néfastes de l'intolérance, il a été documenté, sont celles liés à des différences religieuses, raciales et politiques de l'opinion."

Combien vaut votre entreprise? Guide sur l'évaluation d'une entreprise


Si vous souhaitez vendre votre entreprise en totalité ou en partie, il est important de calculer sa valeur avec exactitude. Les renseignements suivants vous aideront à comprendre les différentes méthodes d'évaluation d'une entreprise. Il serait utile néanmoins de demander de l'aide et des conseils à des spécialistes.

Introduction 

Avant d'aborder les investisseurs ou les acheteurs potentiels, il serait utile que vous ayez une bonne idée de la valeur de votre entreprise. Les investisseurs éventuels estimeront également sa valeur lorsqu'ils examineront votre proposition. La méthode d'établissement de la valeur d'une entreprise s'appelle « l'évaluation ».
Vous et l'acheteur ou l'investisseur devez établir ce que vous estimez être une valeur adéquate pour votre entreprise, car cette valeur servira de point de départ pour négocier :
  • la part de votre entreprise dont l'acheteur ou l'investisseur fera l'acquisition;
  • le montant que paiera l'acheteur ou l'investisseur (le prix de l'entreprise ou de ses actions);
  • le taux de rendement auquel peut s'attendre l'acheteur ou l'investisseur.
Méthodes d'évaluation d'une entreprise 

L'évaluation d'une entreprise n'est pas une science exacte et il existe de nombreuses méthodes d'évaluation. Chacune de ces méthodes est fondée sur des hypothèses et des données financières différentes, qui se traduisent habituellement par une valeur différente pour chaque méthode. Par exemple, vous pourriez évaluer une entreprise en vous fondant sur les éléments d'actif d'une entreprise (ce qu'elle possède) ou en tenant compte des revenus ou des flux de trésorerie prévus. Les investisseurs privilégient les méthodes fondées sur les flux de trésorerie et nous les aborderons en détail plus loin. Il importe toutefois de vous familiariser avec diverses méthodes, car vous pourrez utiliser les résultats ainsi obtenus pour vérifier la justesse de la valeur et du prix que vous établirez.
Méthodes basées sur les résultats et les flux de trésorerie :
  • Actualisation des flux de trésorerie
  • Valeur d'exploitation
Méthodes d'évaluation basées sur les éléments d'actif :
  • Valeur comptable
  • Valeur de liquidation

Devrais-je faire appel à un conseillerfinancier pour l'évaluation de mon entreprise?