mardi 5 juillet 2011

La e-foule financière (crowdfunding) contourne la loi de l'appel public à l'épargne


Il y a un mois, j'ai écrit un post sur le phénomène du crowdfunding, et le fait qu'aucun de ces sites ne se sont été axés sur deux ingrédients principaux: 1 / la règlementation boursière sur l'appel public à l'épargne, 2 / l'obtention des fonds et le traitement des questions juridiques pour les investissements qu'ils vont faire.

Naturellement, j'ai reçu un tas d'e-mails se plaignant que ce n'était pas juste, et que mes commentaires n'allaient pas aider l'avenir du crowdfunding comme une alternative aux canaux de placement traditionnels. Bien que je suis d'accord avec la plupart, je crois que les plates-formes de crowdfunding devront se différencier au delà de la notion d'attirer des e-foules (les crowds) - un paradigme déjà établi par les réseaux sociaux. Ils auront probablement à courir deux chevaux en même temps - la collecte de fonds classiques qui répond aux lois des régulateurs existants combinée avec la capacité de la e-foule de choisir les bons deals. Une fois qu'il y aura quelques réussites basées sur les choix des deals faits par la e-foule - après tout, elles sont le client aussi, alors le modèle peut se transformer en une plate-forme de financement.


Rachid Sefrioui, un capital-risqueur expérimenté de Californie, confirme qu'avec tout nouveau modèle, il doit y avoir une acceptation sociale établie par la foule dans cet espace. "s'il n'y avait pas eu MySpace, Facebook n'aurait sans doute pas la traction qu'il a aujourd'hui, si il n'y avait pas un Plaxo, LinkedIn, n'aurait pas une adoption aussi rapide". Donc il y a des précédents dans l'établissement d'une partie de la formule - le choix des deals par la e-foule, ensuite établir la seconde partie de celle-ci - l'offre de financement par la e-foule, confirme Rachid Sefrioui, directeur général de Finaventures.

Bien que la SEC américaine est en train de considérer un changement des règles de levées de capitaux via les réseaux sociaux, il sera improbable qu'ils changent les règles au point de ne pas requérir un dépôt de dossier, au minimum.