vendredi 27 mai 2011

Fabrice Le Parc, CEO de Smartdate, publie une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

Le fondateur de Smartdate,  site de rencontres entre célibataires créé en avril 2010 et revendiquant 20 000 nouveaux utilisateurs quotidiens, a profité du eG8 pour diffuser une tribune libre à destination de Nicolas Sarkozy: “M. Le Président, les start-ups françaises ont besoin d’aide”.

Il en profite pour soumettre huit propositions, détaillées ci-dessous, qui ont le mérite de proposer des bases de discussion:

  • Définissons un statut « start-up » !
  • Administratif et juridique : on simplifie et on fait tout en ligne
  • Fiscalité et TVA : on empêche les montages et on rend la France très attractive
  • Charges sociales : une start-up n’a pas les moyens de payer le double du salaire net de ses employés
  • Créons une flexibilité de l’emploi et faisons évoluer la culture du travail
  • Formons un écosystème, notamment par l’éducation
  • Facilitons l’accès aux capitaux…
  • Et assurons l’investissement !

Voici le texte complet de cette tribune:



« M. Le Président, les start-ups françaises ont besoin d’aide”

Aucune start-up française n’est devenue un hit planétaire. La France (ou même l’Europe) accouchera-t-elle un jour d’un Google, d’un Facebook, d’un Twitter ?


samedi 7 mai 2011

ScoopIt - un super concept, inventé à Toulouse!

Plutôt que de couler trop d'encre à vous l'expliquer, le mieux c'est d'aller l'essayer et créer votre propre page

C'est mille fois mieux que n'importe quel blog que vous avez du mal à garder à jour.

J'attends avec impatience qu'ils permettent la synchro au delà de Twitter, LinkedIn et Facebook, et qu'ils ajoutent d'autre services comme Google Buzz, MySpace et Blogger - meme s'ils ne sont plus tendance comme les précités :)
mais aussi Slideshare, YouTube, et les French leaders comme NetVibes, et les blogs de Skyrock et CanalBlog.
Bravo à l’équipe.

lundi 2 mai 2011

Vite! La Sortie!


J'aime vraiment le capital-risque. La vivacité derrière une nouvelle idée, l'énergie de réunir une petite équipe d'ingénieurs autour de la table à 30 balles de chez OfficeDepot, et les innombrables heures de brainstorming sur la façon dont cette nouvelle idée va conquérir le monde. C'est vraiment fantastique. Cette partie là, je ne la conteste pas.

 La partie qui m'inquiète, c'est l' "effet de troupeau". Oui, il y a maintenant un incubateur à chaque coin de rue dans la Vallée, mais aussi dans toutes les capitales du monde. Des DemoDays à gogo, des business angels excités, et des VCs passionnés. Et de temps en temps, un d'entre eux met la main à la poche (son chéquier pour le business angel, le compte en banque de ses LPs pour le capital-risqueur) et finance une de ces startups. C'est superbe. Tout le monde se sent bien. L'investisseur d'avoir démontré qu'il croit à l'entrepreneur et l'entrepreneur d'avoir démontré qu'il peut convaincre une âme autre que ses copains.

"Legs" dans le jargon d'aujourd'hui c'est de générer du chiffred'affaires, et non pas des «visiteurs», comme en 1997-2000. Ainsi, les entrepreneurs intelligents ont trouvé des techniques pour obtenir un nombre croissant de consultations de page (pageviews), une capacité d'obtenir une maximum d'abonnés gratuits (le fameux modèle Freemium), et parfois un début de chiffre d'affaire pour valider le concept. Le Conseil d'administration se sent satisfait. Maintenant, comment peut-on démontrer une croissance exponentielle sans se ruiner? Eh bien c'est là qu'est le problème... ça prendra soit quelques dizaines de millions de dollars de financement additionnel soit une cession stratégique.

Seuls les start-up avec un concept assez large afficheront des débuts prometteurs pour avoir le potentiel d'une introduction en bourse, mais la majorité se contentera du chemin de la cession stratégique. Aujourd'hui, des centaines de milliers de startups financées par des angels à travers le monde, combien seront vraiment «éligibles» pour être acquises par des stratégiques comme Google, Facebook et Twitter. Où est la sortie?

Si les exigences de capital pour lancer une startup sont au plus bas, ceci signifie que les prix de sortie vont aussi être au plus bas. Je prédis donc, qu'hormis quelques exceptions isolées qui se vendront à plus de 100 millions de dollars, et quelques cas à des dizaines de millions de dollars, la grande majorité des startups d'aujourd'hui, qui parviennent à démontrer leur évolutivité se vendront à un seul chiffre de millions de dollars. Et c'est là que le problème se pose pour le secteur du capital-risque, le chiffre-clé du rendement ... parce que c'est le seul chiffre que les LPs examineront pour suivre le fonds du prochain millésime.