jeudi 14 avril 2011

Le Fonds National Norvégien sort entièrement du capital risque

Selon RealDeals Europe, «le Fonds de Pension National Norvégien (GPFG) a annoncé qu'il allait diversifier ses investissements en actifs alternatifs, mais a rejeté le private equity en faveur de l'immobilier en raison du rendement défavorable de cette catégorie d'actifs.

Le rapport du GPFG le compare à Calpers (fonds de Pension Californien) car ils sont d'une taille similaire et fait observer que le rendement de leurs capitaux propres sont proches de rendement des capitaux propres du coté. Le rapport reconnaît que l'avenir peut être différent du passé ... Historiquement, lorsque le capital est affecté à un segment du private equity (capital-risque par exemple) les rendements attendus sont élevés, probablement parce qu'il ya toujours un flux constant de Googles et de Starbucks en attente d'un grand succès du capital-risque. Bien que les rendements historiques sont pertinents, ils ne doivent pas pour autant être trop naïvement extrapolés dans le futur.
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Bien que cela ressemble à un abandon trop facile de ​​cette classe d'actifs, il me semble qu'une réduction progressive du pourcentage de l'allocation d'actifs au Private Equity & Venture Capital serait une position plus raisonnable, plutôt que d'en sortir totalement.

En effet, il y a toujours un flux constant de futures grandes success stories, Facebook, Twitter, Zynga, Quora, LinkedIn etc, que le GPFG pourrait manquer. Nonobstant les fonds de private equity qui alimentent la croissance des PME en Norvège, en Europe et le reste du monde. Comme nous le savons tous, les startups et les PME représentent la réelle croissance de l'emploi par rapport aux grandes multinationales.

Le GPFG est en tête d'un classement de 53 fonds souverains (SWF) dans 37 pays.

Peut-être qu'ils vont changer leur position dans l'avenir et nous espérons qu'ils n'influenceront pas les autres SWF.